samedi 30 août 2008

Pourquoi maigrir ?

"Comment gérer les dictas de la minceur imposés par la société ?

Il n'est pas sans intérêt de se demander si maigrir est un jeu qui en
vaut la chandelle. Il y a beaucoup de candidats, mais peu d'élus.
On se demandera alors ce qu'on attend de l'amaigrissement, ce qu'il
changera dans notre existence, si on ne pourrait pas se contenter de perdre
seulement une partie de son surpoids, voire ne rien perdre du tout.
Rappelons que sauf dans le cas d'un problème de santé majeur, maigrir n’est
pas obligatoire : c’est un choix.
On peut aussi choisir d’assumer son surpoids et profiter de la vie pendant
qu’il en est temps. Si on fait ce choix, tous les problèmes ne seront cependant
pas résolus : il faudra faire face à une société intolérante, apprendre à faire
en sorte qu’elle n'empêche pas d’être heureux et de vivre pleinement son
existence.
Il faudra veiller aussi à sa santé, faire un minimum d'exercice physique et
bien sûr manger aussi sainement que possible".

Vous allez trouver bizarre que je me pose la question maintenant que j'arrive au but... Mais elle n'est pas que pour moi.

Aujourd'hui il a fait une chaleur épouvantable ici, et je ne supporte pas. Alors je me suis mise dans un coin, pour bouger le moins possible car sinon je transpire comme un boeuf et je ne supporte pas, même après avoir perdu 20 kg. Donc je me suis mise devant mon ordi et j'ai fouiné. Et au cours de mon fouinage j'ai trouvé quelques articles qui m'ont interpellée : sur le poids, le régime, notre comportement alimentaire, etc....

Ils sont très courts mais nous font nous poser, des questions intéressantes je crois. C'est pourquoi je vous en ai mis un et les jours suivants si cela vous intéresse je vous en remettrai d'autres.

En ce qui me concerne, pourquoi j'ai voulu maigrir ?

Le déclic est venu lorsque je suis devenue grand mère et que je me suis vue en photo. Oh la la !

Pourtant depuis déjà un long moment je ne pouvais plus me traîner, je pense qu'à force j'aurai eu des problèmes de santé. Je ne pouvais plus rien faire sans gros efforts, car plus rien ne se faisait aisément : lacer mes chaussures, monter des étages, monter sur une chaise, faire mon ménage, etc.... enfin pour bon nombre d'entre vous, vous connaissez.

Mais au niveau aspect extérieur je crois que je ne me rendais pas compte vraiment de l'étendu du "désastre". Avec du recul je me dis que je ne le voulais pas. C'est vrai on ne perd pas trop son temps devant la glace dans ces moments là, surtout quand on est comme moi que l'on assume pas son image ! Pour moins souffrir, ou pour mieux fuir le problème et somme toute les deux, on se voile les yeux, on fait l'autruche. En y réfléchissant ce n'est pas possible de ne jamais se voir, sauf si on a effectivement la tête bien enfouie dans le sable !!!

Puis il y avait le manque d'envie, le découragement, ce problème qui me paraissait insurmontable. Il se dressait devant moi comme une montagne infranchissable. Réussir à lutter contre et à gagner était pour moi un rêve mais sans aucun doute dans "la vraie vie" totalement irréalisable, un combat perdu d'avance. C'est ce qui m'est arrivé à chaque fois que j'ai tenté qq chose.

Mais là, à la naissance de mon petit fils, pas de quartier, les appareils photos ont crépité et je n'ai pas pu me dérober à chaque fois ! Ah quel choc ! Et c'est là que je me suis vue, que je me suis dit que je ne pouvais pas continuer comme ça. Et puis j'en ai eu marre d'être toujours la grosse, la plus grosse, de m'interdire plein de choses, de ne pas pouvoir vivre et faire certaines choses car mon corps ne me l'autorisait pas, par exemple la marche qui me donne tant de plaisirs ! Voilà j'avoue j'ai eu honte de moi, j'ai refusé d'être la grand mère comme dans le temps (car j'étais partie pour !) et j'ai crié STOOOOOOOOP, ça suffit.

Je peux donc dire que c'est moi qui ai fait le choix de maigrir car personne pour le moment ne m'y a forcé : pour une raison de santé, de bien être, d'image que je n'assumais pas et aussi il ne faut pas le nier à cause des dictas de la minceur qui modifient qu'on le veuille ou non notre façon de voir et d'analyser les choses.

Si j'avais vécu à l'époque de Renoir et si j'avais pu être son modèle, aurais-je pris cette décision ??

Et vous, racontez moi un peu. Dites moi votre position.

Bonne soirée à vous. (il est 20 h 40 le tonnerre s'est mis à gronder et il pleut)

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