dimanche 7 septembre 2008

Pourquoi mange-t-on en excès ?

Comment savoir si ma faim est réelle ou liée à des émotions ?

- Je ressens une faim intolérable, une impression de malaise.
Si je ne mange pas, je vais perdre connaissance.
- Je sais que des aliments que j’aime sont à portée de main.
- J’ai du travail à faire et j’ai besoin de manger pour parvenir à me
concentrer et à travailler.
- J’ai eu une " contrariété " et je mange pour l’annuler.
- Les émotions fortes, le bonheur comme le malheur, me font manger.
- Je mange pour lutter contre mon anxiété ou une sensation de malaise
général
- Je mange dans les moments d’ennui, de vide.
- Je mange quand je ressens un sentiment d’insatisfaction de ce que je
suis, de ma vie en général.
- Je mange pour me punir.
- Je mange pour faire plaisir, ne pas peiner quelqu’un qui m’offre de la
nourriture, pour participer à l’ambiance générale.
- Je mange par révolte, lorsque je subis trop de contraintes.
- Je mange pour m’opposer à quelqu’un (mon conjoint, mon parent, mon médecin) qui voudrait me faire maigrir et qui surveille ce que je mange. Dans tous ces cas, vos prises alimentaires sont directement liées à vos émotions…
En rompant ces mécanismes de consommation, vous équilibrerez votre poids…


Pourquoi compense-t-on à travers l’alimentation ?

Les problèmes psychologiques et relationnels peuvent entraîner des modifications quantitatives et qualitatives dans la façon de manger, et ceci souvent à l'insu même de la personne qui peut ne pas avoir cnscience de ce changement. On mange aussi en excès pour s'anesthésier, étouffer des pensées, des émotions, des sentiments douloureux. Certains se plaignent d'une sensation douloureuse de vide intérieur, tandis que d'autres (ou les mêmes) parlent plutôt de trop-plein. Manger devient alors un moyen de ne pas penser, de masquer les
problèmes. Manger procure un plaisir facile et immédiat, qui permet de combattre tout à la fois le vide interne, une insatisfaction globale, l'anxiété, un état de dépression. Manger représente aussi une manière de dissimuler son agressivité sa violence. Des expressions comme " je l’aurais bouffé " ou "j’ai ravalé ma haine " illustrent bien le passage dans le corps d’émotions inexprimables.

Bon je pense que vous avez compris où je veux en venir avec ces entrées en matière !!

Et oui, je crois que je ne serai jamais guérie et que les émotions continueront à avoir des effets pervers sur ma faim. Depuis quelques jours mes 20 pts sont loin de me suffire car j'ai le cerveau qui marche un peu trop dans ma petite tête.

Vous dire que j'ai faim, bien sur que non ! J'ai simplement une envie de manger que j'essaie de combattre du mieux que je le peux. Mais le combat est inégal et j'en sors "affaiblie". La balance joue au yoyo, je me sens frustrée.... Il faudrait sans aucun doute vivre sous une cloche pour être à l'abri de toutes ces émotions déstabilisant s, mais serait-ce une vie ?

Je vous explique. Début de semaine dernière, je vais voir une dame que j'aime bien qui est en maison de repos. Elle a été opéré du gros intestin et s'est retrouvée à son réveil avec un anus artificiel. J'ai vécu cette chose là il y a un peu plus de 26 ans avec ma belle mère et tous pleins de souvenirs, et évidemment pas des plus gais, sont remontés à la surface. En plus j'ai des problèmes avec mon intestin qui certes n'ont rien à voir avec ça, mais bon je ne maîtrise pas.

En milieu de semaine, coup de téléphone et engueulade. Je ne sais pas où il faudra que j'aille me réfugier pour que l'on n'arrive plus à me joindre pour me faire tourner en bourrique ! Aussitôt le téléphone raccroché il m'a pris une envie irrésistible de dévorer. Donc lutte pour essayer de passer sous contrôle mais pas réussite complète.

Pour finir, samedi, autre visite, dans une autre maison de repos d'une dame dont j'ai fait la connaissance à mon petit club de marche. Et là, gros choc !! pas pour la dame, qui se remet doucettement, mais pour l'établissement... A vous faire tomber les bras ! Quand je pense qu'elle est là bas pour se remettre d'un état dépressif assez grave et d'une chute de tension ! C'est un coup à pousser les gens au suicide..

Enfin bref, voilà une semaine que l'on peut qualifier au sens propre de riche en émotions. Et qui me prouve que jamais ce combat ne cessera, les démons non seulement ne sont pas morts, mais je les crois indestructibles : ils partiront avec la bête !!!!!

Sinon, heureusement aujourd'hui lundi (1er jour d'une nouvelle semaine - toujours avec la faim bien présente) je suis allée faire ce matin une marche (pendant ce temps là je n'ai pas pensé si j'avais faim ou pas.... mais je ne vais tout de même pas passer mes jours et mes nuits sur les sentiers pour tromper ma faim), avec mon mari oui oui en personne et nous sommes allés jusqu'à la Venta Yasola. Et cette fois ci jusqu'au bout. Je n'ai pas regretté car le point de vue est superbe, un vrai régal pour les yeux, et il n'y avait pas que moi qui étais contente de l'avoir fait... Et le plaisir d'avoir réussi.... Il y a un an en arrière je me contentais d'entendre les autres raconter leurs promenades. Il était évident qu'il n'était pas question que je le fasse et maintenant petit à petit je progresse et ÇA c'est que du bonheur !!!!!

Quand je relis les articles et ce que j'ai écrit je m'aperçois que je suis vraiment dans les cordes (du ring)

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